dimanche 26 avril 2009
1er MAI LE MENU dans l'AISNE /////
Piqure de rappel rapide pour vous dire que le 1er mai est une date à ne pas rater pour la mobilisation nationale!!
Voila les heures et lieux de RDV dans l'Aisne:
-Saint-Quentin-10H30-place de la Liberté
-Soissons-10H00-square Saint Pierre
-Chauny-10H30-place de l'hôtel de ville
-Chateau-Thierry-10H00- place Jean de la Fontaine
-Laon-10H00-Pont de vaux
-Hirson-11H00-maison des travailleurs - rue dinant
En espérant que vous serez nombreux à nous rejoindre dans la rue!!
mercredi 22 avril 2009
LES ACTIONS à venir au niveau NATIONAL :
La coordination nationale Ecole en Danger (regroupement de collectifs de salariés de l’éducation et parents mobilisés contre les réformes Darcos et Pécresse et pour un service public d’éducation de qualité pour tous), réunie à Chenôve (21) le 18 avril pour sa 4° assemblée générale nationale appelle à :
Ø participer activement à la manifestation du 1er mai ;
Ø organiser le dimanche 17 mai, dans tous les départements de France, un pique-nique de défense du service public d’éducation autour des points d’eau : « Avec leurs réformes, Darcos et Pécresse veulent couler l’école publique. Remettons-la à flot » ;
Ø organiser le mardi 26 mai une journée nationale « gilets jaunes » ;
Ø soutenir les actions nationales décidées par la Coordination Nationale des Universités ;
Ø déposer des plaintes contre Base élèves ;
Ø favoriser la diffusion d’autocollants, badges « Ecole en Danger ».
La coordination nationale Ecole en Danger s’est dotée d’une équipe nationale (avec notamment des porte-parole) chargée d’assurer la lisibilité de la coordination nationale Ecole en Danger et la visibilité des actions des collectifs et envoie un porte-parole à la 9° CNU pour envisager la co-organisation d’une action nationale centralisée sur Paris.
La prochaine assemblée générale nationale Ecole en Danger aura lieu le samedi 13 juin à Toulouse.
mardi 21 avril 2009
Compte rendu de l’audience avec le Président de l’Université de Picardie Jules Verne
Compte rendu de l’audience avec le Président de l’Université de Picardie Jules Verne
La délégation reçue ce mercredi 15 Avril 2009 est composée de représentants des formateurs et des étudiants et stagiaires (1° et 2° degrés) des 3 sites de l’IUFM d’Amiens. Le Président nous a reçus en présence du Directeur des études et de la chargée de communication de l’Université.
D’emblée, il nous a dit avoir immédiatement accepté cette audience et il a manifesté son attachement à la tradition de l’Ecole Publique.
Nous lui avons remis les 1200 cartes signées par des enseignants, formateurs, stagiaires, étudiants, parents d’élèves.
Puis nous avons exposé les demandes du collectif :
Retrait de la réforme de la formation telle qu’elle est prévue et écoute de ce qui va être exprimé par les Etats Généraux
Reconnaissance au sein de l’Université de Picardie Jules Verne du rôle et des missions de l’IUFM avec la mise à disposition des moyens nécessaires à l’exercice de ces missions.
En réponse, le Président a manifesté son accord avec notre position sur la réforme affirmant qu’on ne peut être que contre cette réforme de la formation telle qu’elle est proposée actuellement. Il s’est engagé à relayer notre position qui est également la sienne à la CPU du 16 avril.
Concernant la remontée des maquettes de masters, le Président a évoqué le danger d’une politique de la chaise vide, disant qu’il aurait été risqué de ne rien proposer ; les maquettes auraient été transmises mais non étudiées par l’AERES (pas plus que les autres, nous le savons).
Plus ferme nous a semblé être la réaffirmation de sa position de départ sur le statut et la mission de l’IUFM dans la formation des enseignants (ce qu’il a déjà fait auprès du CA de l’Université) :
engagement de sa responsabilité pour que soit maintenue la reconnaissance de l’IUFM comme composante de l’Université à prérogatives particulières (directeur, autonomie financière)
reconnaissance de la spécificité et de l’expertise de l’IUFM pour la formation des enseignants et son pilotage pour la formation des PE ; pour le 2° degré il veut rester attentif au principe de complémentarité entre les champs enseignés et la formation professionnelle et à une égalité entre les interventions des composantes disciplinaires et celles de l’IUFM
Défense et confirmation du maintien des 3 sites afin de préserver l’égalité des chances entre les étudiants picards et d’élever le niveau de formation dans notre région. A Beauvais les aménagements se poursuivront, à Laon, les travaux du restaurant universitaire sont engagés, à Amiens, l’installation sur le site de la Citadelle serait assurée à 95 %
Le Président s’est engagé à maintenir l’inscription à l’IUFM comme inscription principale (une inscription secondaire, probablement gratuite, pouvant être faite à l’Université) et à développer une campagne d’information appelant à l’inscription à l’IUFM.
Il s’est prononcé de nouveau clairement sur son opposition à la réforme telle qu’elle est proposée, sur son souhait qu’elle soit retirée dès la rentrée 2009 et que des discussions s’engagent sur la base des Etats Généraux des IUFM.
Il a souhaité avoir connaissance des travaux des Etats Généraux sur Amiens et en rencontrer les acteurs en fin de travaux.
Il a enfin rappelé que le financement des politiques de formation est assuré par l’Etat et qu’il est important que nos convictions et revendications parviennent à ses différents représentants (recteur) et aux élus. Il a paru sensible au fait que des élus de l’Aisne soient partie prenante dans ce combat.
(PE2mobilisé: Un grand merci à Joelle TOURBE)
Postes au concours de recrutement de professeurs d'école
ENSEMBLE POUR FINIR L'ANNEE // Le centre IUFM de LAON mobilisé
Suite à la dernière AG (vendredi 17 avril), nous avons décidé de poursuivre le mouvement après les vacances.
Des actions ont été proposées pour les vacances :
Faire du 1er Mai un point fort de la mobilisation : le gouvernement nous attend au tournant, alors pas d'hésitation !!!
Tenir une table lors de la dernière épreuve du concours (le mercredi 29 avril après-midi) pour appeler à manifester le 1er mai ainsi que le 1er mardi de la rentrée (le 5 mai à 20h30) et expliquer la réforme notamment à tous les candidats libres. Il ne s'agit pas de leur bourrer le crâne alors que les pauvres n'en pourront plus, mais juste un point d'info pour discuter avec eux et leur donner les prochains RDV pour remobiliser directement à la rentrée!!!
Je sollicite donc tous les PE2 disponibles le 29 avril pour m'aider à tenir cette table et soutenir nos PE1 chéris!!
ENSEMBLE !!!
samedi 18 avril 2009
ANNONCE TRES IMPORTANTE
De amiens |
vendredi 17 avril 2009
AMIENS // MANIF UNITAIRE du 15 Avril ///
MANIF NOCTURNE du 16 AVRIL ... les photos !!
De Nocturne du 16 Avril |
De Nocturne du 16 Avril |
De Nocturne du 16 Avril |
De Nocturne du 16 Avril |
De Nocturne du 16 Avril |
De Nocturne du 16 Avril |
jeudi 16 avril 2009
CE SOIR JEUDI 16 AVRIL /// MANIF NOCTURNE XX A RECULONS !!
mardi 14 avril 2009
X.DARCOS sur DIMANCHE +
tous à Amiens mercredi 15 avril !!!
s'il y a une manifestation à laquelle tout le monde doit être, c'est celle qui va nous conduire demain mercredi 15 avril de l'IUFM d'Amiens à la présidence de l'UPJV.
Rendez-vous à 14h30 à l'IUFM d'Amiens. (Pour les gens de Laon, rendez-vous à midi devant le centre pour départ en co-voiturage).
Nous sommes tous concernés. Il faut absolument que chacun s'engage dans cette action. Il en va de l'avenir de l'Ecole.
AMIENS EN MOBILISATION NUMERIQUE
http://iufm80mobilise.blogspot.com/
lundi 13 avril 2009
SEMAINE DU 14 au 17 AVRIL /// l'IUFM de LAON en mouvement !!!! XXX ENSEMBLE XXX
Mardi:occupation des locaux et ventes de crêpes
Mercredi: RDV A MIDI A L IUFM POUR DEPART A AMIENS
Manif académique!
Venez nombreux,c'est très important,c'est l'action de la semaine à ne pas louper! Laon étant l'initiateur du mouvement,Laon étant la locomotive de la région (dixit sam...),Laon se doit d'être présent à Amiens mercredi.
Pour faciliter l'organisation, une affiche à l'entrée du centre permet de s'inscrire et de désigner des conducteurs!
Jeudi:
AG à 12h30
"Ecole dans la rue" le jeudi après midi,plus d'infos bientôt
20h30: Action hebdomadaire RDV à l'iufm. MAnif nocturne vraisemblablement.
C'est l'action de la semaine!!!!!!!!!!!Venez nombreux que l'on soit encore plus nombreux que la semaine dernière.
TOPO de l'AG du 10 AVRIL ///
1:Bilan national et local:
Beaucoup d'IUFM mobilisés, Amiens et Beauvais nous suivent,nous sommes en relation avec eux. Notre objectif est maintenant de se coordonner avec tous les centres de France.
2:Bilan de la semaine du 6 au 10 avril
POSITIF!!!!!!!!!
L'occupation est organisée, elle facilite la mise en place des actions.
L'opération péage a porté ses fruits, nous avons informé, et gagné un peu d'argent,le tout dans le calme et la bonne humeur.
La manif de jeudi soir sur le thème de la "marche funèbre" a regroupé 108 personnes je crois ,soit un petit peu plus que la fois dernière. Selon les échos, le message est clair et précis,nous avons marqué les esprits. Dommage que les médias n'étaient pas là.
Vendredi matin,une délégation (PE1,PE2,formateurs) a rencontré Yves DAUDIGNY le président du conseil général et sénateur,il nous soutient,nous lui avons déposé une motion. Regardez les archives du blog pour les infos
Enfin vendredi 10 avril devait être posée la première pierre du resto U de l'IUFM et de l'IUT avec la venue de "beau monde"...mais non un problème d'agenda en a voulu autrement! Nous avons donc répondu à ce manque en posant symboliquement la première pierre de notre formation...
samedi 11 avril 2009
RENCONTRE avec Yves Daudigny, président du Conseil Général et sénateur
La délégation était composée de 2 PE1, 2 PE2, 2 PIUFM, 2 PEMF. Nous avons été reçus par M. Daudigny accompagné de son assistante parlementaire.
Nous lui avons lu et remis une motion expliquant notre lutte (ci-après) et il nous a écoutés attentivement. Il avait déjà une certaine connaissance du dossier, mais nous lui avons manifestement apporté des informations supplémentaires quant aux menaces très précises qui pèsent sur la formation des maîtres en général et sur l'existence du centre de Laon en particulier. L'échange entre nous a duré une heure.
Il a signé une carte pour le président de l'UPJV (cf. archive du blog concernant la carte) ainsi que son assistante et il a envisagé les démarches qu'il pouvait entreprendre pour nous soutenir. Il s'est engagé à poser une question orale au Sénat (réponse obligatoire du ministre), écrire au président de l'UPJV et au recteur pour soutenir notre action. D'autre part, le représentant du Conseil Général au conseil d'école de l'IUFM sera présent au prochain conseil prévu le 12 mai pour manifester l'engagement du département de l'Aisne pour maintenir la formation des maîtres dans le département.
LA MOTION:
Adresse des formateurs et usagers du centre IUFM de Laon
au Président du Conseil Général de l’Aisne
Monsieur le Président,
Actuellement, au centre de Laon de l’IUFM d’Amiens, une soixantaine de formateurs (Professeurs d’IUFM et maîtres formateurs) assurent la préparation au concours de 180 PE1, la formation professionnelle de 172 PE2 (professeurs des écoles stagiaires), la formation continuée des nouveaux enseignants titulaires (135 T1, 100 T2) et des enseignants en poste dans le département ( ce qui représente au total 4668 journées/stagiaires pour l’année).
Compte tenu des dernières informations en notre possession (communiqués de presse du ministère) sur la réforme de la formation des maîtres et de la position actuelle du Président de l’Université de Picardie Jules Verne, la seule certitude que nous avons en ce qui concerne la rentrée 2009 est d’avoir uniquement à assurer la formation professionnelle de la dernière promotion de PE2, dont on ignore encore à ce jour l’effectif.
Pour la rentrée 2010, le risque réel encouru aujourd’hui est que le centre n’ait plus aucune formation à assurer et donc plus aucune raison d’exister.
Nous sommes dans la perspective de la disparition totale à Laon du pôle universitaire de formation des maîtres avec toutes les conséquences sociales, économiques, culturelles et humaines qui en découlent.
La dévolution de la formation des maîtres à l’université sans moyens spécifiquement affectés ni cadrage national, interroge sur l’abandon par l’Etat de sa mission fondatrice, l’Ecole.
Nous, formateurs et usagers du centre IUFM de Laon, demandons le retrait sans délai de cette réforme aux conséquences locales et nationales néfastes et le maintien à Laon d’une formation professionnelle des maîtres de qualité reconnue nationalement.
Monsieur le Président, nous vous demandons de nous soutenir dans cette action et de vous en faire l’écho auprès de la représentation départementale et nationale ainsi que dans les différentes instances où vous êtes amené à siéger.
MERCI à J.T
Même PARIS-MATCH en parle !!! Vindieu !!!! XXX
Interview Marie Desnos - Parismatch.com
Franck Collard revient notamment sur la genèse du conflit et nous confie l'alignement vers le bas que constitue la réforme prônée par le gouvernement.
ParisMatch.com: Nicolas Sarkozy a répété cette semaine « au monde universitaire que leur donner l'autonomie c'est leur faire confiance ». Et qu’il ne reviendrait « jamais » sur ce choix. Que vous inspire cette déclaration ?
Franck Collard: Elle m’inspire de la perplexité. Ne pas revenir sur un choix de réforme qui a été voté en 2007 alors qu’on s’est aperçu depuis qu’elle aurait des conséquences terribles pour l’université et les enseignants est franchement regrettable. Cette obstination nous emmène dans une voie qui est très mauvaise.
Qu’est ce que cette réforme change concrètement pour vous, vos élèves, leur cursus ?
La LRU donne aux universités une autonomie supplémentaire mais surtout le pouvoir aux équipes dirigeantes d’orienter de manière beaucoup plus forte la formation des étudiants. Parallèlement, les enveloppes budgétaires qui y sont allouées ne sont pas à la hauteur des besoins, ce qui va contraindre les universités à rechercher des partenariats avec les entreprises, et les laboratoires à rechercher à tout prix des brevets pour obtenir de l’argent. Nous ne voulons pas de ces universités-entreprises.
En quoi consiste la « Mastérisation » de la formation des enseignants ?
Sur le papier, il s’agit d’un projet positif, puisque elle vise à élever le niveau de recrutement à Bac + 5, ce qui serait a priori le gage d'un enseignement de meilleure qualité. Mais en théorie seulement. Car en réalité, cinq ans de formation sont déjà nécessaires pour devenir enseignant : une licence (Bac + 3), une année de préparation à un concours d'enseignement, et une année de formation professionnelle rémunérée, en alternance entre l'IUFM (Institut Universitaire de Formation des Maîtres) et les stages.
CUMULER QUATRE
ANNÉES D’ÉTUDE EN DEUX
Quel est le problème de cette nouvelle organisation?
C’est son exécution concrète. Dorénavant, les étudiants devront préparer à la fois leur concours (épreuves écrites en janvier, puis orales en juin), et à la fois leur Master (pour lequel ils doivent notamment rédiger un mémoire d’une cinquantaine de pages la première année, et d’une centaine la seconde). Ce à quoi il faut ajouter les stages dans les collèges et lycées. Cela revient donc à cumuler quatre années d’études en deux, au détriment de la qualité du contenu de la formation –le Master étant forcément allégé. Il faut également ajouter une raison sociale dû à l’allongement de la durée des études. Aujourd’hui, durant sa cinquième année, l'apprenti enseignant est fonctionnaire-stagiaire, et est donc rémunéré. En plus, le titulaire des concours et d’un Master 2 aura des classes sur au moins 2/3 de son temps, contre 1/3 aujourd’hui. Jusqu’à maintenant, il profitait de son « temps libre » pour faire des stages complémentaires et non négligeables. Le tout sans aucune concertation des gens de terrain.
En quoi consiste la modification du décret, datant de 1984, sur le statut des enseignants-chercheurs?
D’après ce que j’ai lu, notamment de l’analyse d’Olivier Baud, professeur de droit à Paris II –et qui en tant que juriste est mieux placé que moi pour répondre- la modification est un leurre, qui fait des retouches marginales. Elle donne notamment au président d’université et à son conseil d’administration la haute main pour dire si un chercheur fait assez de résultat ou non. On nous répond que ce système est appliqué dans les pays anglo-saxons –qui ont incontestablement de l’avance sur nous- mais aux Etats-Unis par exemple, les présidents sont puissants au niveau de la gestion des moyens et non pour évaluer les chercheurs, qui le sont par leurs pairs, nettement plus qualifiés pour le faire.
LE REFUS DE L’ÉVALUATION?
UNE TROMPERIE GROSSIÈRE
Pensez-vous qu'actuellement les chercheurs sont correctement évalués ?
Il y a certes des progrès à faire sur les critères à prendre en compte. Notamment dans l’évaluation de leur production : quand quelqu’un dirige une fac par exemple, il ne peut pas publier autant qu’un autre.
Mais on essaye de faire croire que les enseignants-chercheurs refusent d’être évalués. C’est une tromperie grossière. Nous le sommes déjà par le Conseil national des universités (CNU) à chaque promotion, à chaque article publié… ce que l’on refuse, c’est l’évaluation mécanique. Celle-ci se fera en effet en fonction du nombre de publications parues dans des revues classées de A à D -un classement qui nous échappe complètement et se fait notamment en fonction de la langue de publication, l’anglais étant privilégié. Un autre critère sera en outre le nombre de fois ou le chercheur sera cité par ses pairs (en bien ou en mal). Nous récusons cette évaluation biaisée.
Qu’est-ce que la modulation de service des enseignants-chercheurs et qu’en pensez-vous?
Jusqu’à présent, un enseignant-chercheur devait travailler 1607 heures par an, également réparties entre la recherche et l’enseignement -seules les heures d’enseignement devant les étudiants (TD et cours magistraux) étant quantifiées sur une base de 192 heures. Avec la réforme, un prétendu « mauvais chercheur » fera plus d’enseignement (et déchargera ainsi un chercheur efficace et productif d'une partie de son temps d'enseignement) ce qui est complètement paradoxal puisque ces deux activités sont complémentaires. De plus, cela va créer une concurrence malsaine entre les professeurs et entre les établissements. Des professeurs car ils ne travailleront pas le même nombre d’heures, d’autant que dans les faits les enseignants passent aussi énormément de temps à préparer leurs cours, corriger des copies, surveiller des examens, etc. Et que jusqu’à présent, ils assuraient souvent des heures supplémentaires rémunérées : avec la modulation, ils aussi perdent ce bénéfice financier. Entre les établissements cars ils se disputeront les brevets, dans un secteur ou l’économie marchande n’a pas lieu d’être. La modulation permettra aussi aux universités de ne pas recruter, car en arrière plan, il ne faut pas oublier que le gouvernement veut dégraisser, trouve qu’il y a trop de fonctionnaires. Viser la productivité, calculer le rendement est injurieux pour les professions intellectuelles. Et quand les médiévistes inventeront quelque chose, les poules auront des dents !
Que répondez-vous à ceux qui défendent le côté « européen » de la réforme?
L’Europe est un autel sur lequel on a sacrifié tellement de choses. En Italie, les enseignants s’arrachent les cheveux. En Angleterre, nos collègues nous disent tenez bon.
C’est un prétexte d’alignement vers le bas. Nous défendons tellement l’exception française dans d’autres domaines, j’espère que l’on ne supprimera pas des matières sous prétexte qu’ils l’ont fait ailleurs.
Expliquez-vous?
Il reviendra à l’équipe dirigeante de répartir les enveloppes budgétaires ; or elle va évidemment privilégier les secteurs rentables au détriment des autres.
LA RADICALISATION EST LE
FRUIT DE SIX MOIS D’AUTISME
Et que répondez-vous à ceux qui défendent l’autonomie à proprement parler des universités ?
Pour que l’autonomie fonctionne, il faut qu’elle en ait les moyens. Que les pouvoirs publics donnent assez d’argent et ne laissent pas au bord de la route des matières et valeurs sous prétexte qu’elles ne sont pas rentables. Une autonomie viable serait également une autonomie qui n’entre pas en vigueur au niveau de la gestion du personnel. La gestion par l’Etat est la meilleure garantie d’autonomie qui soit.
Que pensez-vous des concessions déjà accordées par le gouvernement comme l’arrêt des suppressions de postes à l’université en 2010 et 2011, ou la réécriture du décret sur le statut des enseignants-chercheurs début mars ?
Ce sont des concessions marginales. Les suppressions de postes auront lieu, elles ont lieu même en 2009. Ça n’est pas une grâce accordée par le gouvernement mais un moyen de faire retomber la pression. Quant à la réécriture du décret, elle ne change rien. Si ce n’est qu’il doit, en principe, être accepté par l’enseignant-chercheur. En pratique, encore faut-il que l’enseignant connaisse ses droit, cette clause, et puis il ne faut pas oublier que les pressions sont nombreuses et le taux de syndicalisation de plus en plus bas.
Etes-vous inquiets de la radicalisation du conflit ? (les présidents des Universités de Orléans et Rennes ont été séquestrés, ndlr)
Bien sûr. Les gens sont pour la paix sociale. Pour aider leurs étudiants à se former.
Je suis également inquiet de la validation automatique envisagée, à laquelle, contrairement à certains de mes collègues, je suis complètement opposé, car je trouve qu’elle va à l’exact opposé des valeurs pour lesquelles on se bat depuis plusieurs mois.
En même temps, ce que je vais dire relève un peu de la rhétorique syndicale (et je ne suis pas syndiqué) mais cette radicalisation est le fruit de six mois d’autisme.
Jusqu’à présent, les étudiants de Nanterre ont fait preuve d’une remarquable responsabilité. Moi j’ai pu faire cours pratiquement tout le temps depuis le début du semestre, et j’en suis ravi car cela prouve qu’ils ont compris que bloquer l’accès aux amphis ne résoudra pas les problèmes. Si tous les cours avaient pu être maintenus, la question de la validation de cette année ne se poserait pas.
DÉFENDRE L’HONNEUR DE LA PROFESSION
Que préconiseriez-vous pour la tenue des examens et la validité de cette année scolaire?
La validation du semestre adaptée. Université par université, matière par matière. Avec la diffusion bien sûr des cours en ligne. Et si jamais il n’y avait absolument aucun enseignement -mais c’est le cas extrême- il faudrait modifier l’examen, poser des questions sur des articles ou lectures par exemple, pour combler le manque de temps qu’ils ont eu pour apprendre.
Quelles vont être les conséquences sur les partenariats entre universités françaises et étrangères?
Les conséquences sont d’ores et déjà désastreuses. A l’université Rennes II notamment, qui a vu un certain nombre de partenariat avec les universités à l’étranger remis en cause.
Aviez-vous déjà vu un tel élan de contestation solidaire au sein des professeurs d’universités?
Non. Beaucoup disent que c’est un mouvement sans précédent. Un tel mouvement d’exaspération morale résulte de la manière dont sont considérés les enseignants. Nous voulons défendre l’honneur de la profession. Même en 1968, l’alliance entre enseignants et étudiants était moins forte. Et cette effervescence collective nous encourage d’autant plus à tenir, dans l’espoir d’un changement.
Vous y croyez?
Pas vraiment
X.DARCOS répond aux questions sur www.express.fr /// MORCEAUX CHOISIS
Xavier DARCOS: Oui.
memo: Bonjour. A quelle date les candidats au CRPE connaîtrons la répartition du nombre de places offertes au concours par académie? D'autre part, y aura t-il des listes complémentaires cette année? Merci.
Xavier DARCOS: Le plus tôt possible. Il ne devrait pas y avoir de listes complémentaires.
AUDREY: Bonjour, je suis titulaire d'un master 2 (bac + 5) homologué et je regrette que la réforme soit repoussée d'1 an... Puis-je intégrer immédiatement la 2e année d'IUFM? Nombreux sont les étudiants bac+5 qui attendent les nouveaux textes. Quelles sont les conditions pour bénéficier des stages rémunérés ? En 1ère année pour les Bac+3 et 2e année pour la bac+5 ? Merci d'avance de bien vouloir répondre à nos nombreuses interrogations..
Xavier DARCOS : Vous pouvez passer le concours cette année qui vient, en février prochain, et demander à bénéficier des stages rémunérés en vous adressant au rectorat.
emilie-basse-normandie: Monsieur le ministre, pourquoi ne pas avoir recruté cette année un nombre suffisant de listes complémentaires (du CRPE 2008) pour satisfaire aux absences inacceptables de professeur des écoles. Est-ce normal que des élèves se retrouvent trois semaines sans enseignant en CE1? Merci de votre réponse, par avance, en espérant qu'elle soit la plus claire possible.
Xavier DARCOS : Nous ne manquons pas d'enseignants en France. C'est le remplacement qui dysfonctionne et, dans le cas précis, c'est en effet choquant.
Balloo: Bonjour Monsieur le ministre, on vous dit en partance vers le ministère de la Justice. Je sais que vous ne confirmerez pas cette rumeur, mais pensez-vous que les juges sont moins épuisants que les profs?
Xavier DARCOS: Je m'occupe du réel et du présent. Je ne spécule pas sur ce sur quoi je n'ai pas prise. Les professeurs ne "m'épuisent" pas, d'ailleurs. J'en suis un, depuis septembre 1968!
Etudiant86: Vous avez declaré le 20 Mars que le projet de masterisation pour la formation des enseignants serait repoussé d'un an. En sachant que la revision de ce projet de masterisation est une revendication du mouvement des étudiants et des enseignants/chercheurs, allez-vous en profiter pour consulter ces mêmes enseignants et revoir vos propositions? Garantissez-vous l'organisation d'un Capes "habituel" l'année prochaine?
Xavier DARCOS: Mais nous avons largement consulté : CPU, CDIUMF, syndicats, associations etc. ! La mastérisation se fera dès 2010. Et le compromis adopté semble aujourd'hui, notamment sur l'année de transition, faire consensus. La mission Marois-Filatre continuera les consultations dans l'attente du projet définitif de 2011.
LA DESINFORMATION à PLEIN TUBE
Etudiant86: Vous avez declaré le 20 Mars que le projet de masterisation pour la formation des enseignants serait repoussé d'un an. En sachant que la revision de ce projet de masterisation est une revendication du mouvement des étudiants et des enseignants/chercheurs, allez-vous en profiter pour consulter ces mêmes enseignants et revoir vos propositions? Garantissez-vous l'organisation d'un Capes "habituel" l'année prochaine?
Xavier DARCOS: Mais nous avons largement consulté : CPU, CDIUMF, syndicats, associations etc. ! La mastérisation se fera dès 2010. Et le compromis adopté semble aujourd'hui, notamment sur l'année de transition, faire consensus. La mission Marois-Filatre continuera les consultations dans l'attente du projet définitif de 2011.
BEN .. ON VA LA POSER LA 1er PIERRE PAS DE SOUCIS !!!
Les élèves, stagiaires, et formateurs de l'Institut universitaire de formation des maîtres de Laon poursuivent leur mouvement de protestation. Hier après-midi, ils ont organisé une pose de première pierre du resto universitaire. Une action évidemment très symbolique puisque la vraie visite de chantier par les autorités a été annulée. Il s'agissait donc ici de déposer des cailloux dans la cour de l'établissement pendant la pause. Les étudiants et enseignants ont prévu d'autres actions avant les vacances scolaires. Ils souhaitent conserver la formation dans les IUFM telle qu'elle existe depuis 1991 avec les moyens nécessaires.
La visite du resto U annulée X La visite du resto U annulée X La visite du resto U annulée
Demain, vendredi, une visite de chantier du restaurant universitaire était prévue à Laon.
Le préfet, le président du conseil général, le sénateur-maire, le président du conseil régional, le recteur et le président d'université notamment, s'étaient donné rendez-vous à l'institut universitaire de formation des maîtres.
Ici cependant, les élèves et stagiaires mènent des actions depuis quelques semaines pour protester contre ce qui constitue pour eux un démantèlement des IUFM.
Et ils avaient prévu de se manifester lors de cette visite.
L'occasion ne leur sera pas donnée. On a en effet appris hier que ladite visite était annulée.
Par peur la manifestation ? « On nous a indiqué qu'il s'agissait d'une question d'agenda », explique Vivien Bruneel, un des stagiaires mobilisés.
Pour lui, le Département et la Région ont pourtant tout intérêt à les soutenir.
« Ils ont proposé du reste de nous rencontrer. La date n'est pas encore fixée, mais cela pourrait être la semaine prochaine », poursuit-il.
Au niveau du Conseil général, on indique que l'annulation émane du service de l'Etat. Mais au niveau préfecture, on indique avoir reçu le courrier notifiant l'annulation du conseil général.
En attendant, les élèves et stagiaires ne démobilisent pas. une manifestation nocturne est prévue ce jeudi à partir de 20 h 30, « une marche funèbre où l'on va enterrer l'école », explique Vivien Bruneel.
Y.L.B.
vendredi 10 avril 2009
LE CAFE PEDAGOGIQUE du 09 AVRIL ///
A 140 kilomètres de Paris, dans une région en grande souffrance économique, l'IUFM de Laon enterrait hier l'IUFM. C'est que la masterisation devrait entraîner la fermeture de l'IUFM. "Le président de l'Université ne peut pas garantir le maintien de ce centre". Or, comme l'écrit un étudiant, "sur la ville de Laon, c'est plus de 100 fonctionnaires travaillant à l'IUFM qui louent et font vivre une ville qui n'a pas besoin de voir les tribunaux et l'enseignement supérieur fermer leurs portes".
L'ARTICLE ICI
Monsieur le Ministre ....
Il parait qu'on peut poser toutes les questions vendredi à partie de 16h00 à Darcos!!!!
R.A
jeudi 9 avril 2009
mercredi 8 avril 2009
Message Important les jeunes /// >>>
PEAGE DE REIMS sur l'A4 /// L'ACTION //
mardi 7 avril 2009
L'Union du 05 Avril: "Ecole : futurs profs ou profs sans futur"
La formation des enseignants est au cœur d'une réforme qui démantèle les instituts de formation des maîtres. Laon se mobilise et le mouvement gagne du terrain.
ILS et elles se nomment Claire Babillote, Samuel Cauvel, Vivien Brunel ou Laurianne Alluchon. Ils et elles sont près de 360, élèves et professeurs stagiaires de l'Institut universitaire de formation des maîtres (IUFM) de Laon à nourrir les plus grandes craintes quant à l'avenir que le gouvernement leur réserve.
Après Laon, les antennes de Beauvais et d'Amiens sont touchées par des rassemblements, des mobilisations, des occupations. « Aujourd'hui, il faut être titulaire d'une licence pour ensuite intégrer un IUFM et suivre un an de formation et une autre année en alternance en qualité de professeur stagiaire. Ce qu'on nous prépare, témoigne Laurianne Alluchon, c'est un cursus totalement universitaire et théorique sur la base d'un master. Il y aurait cinq années d'études avec seulement trois mois de stages pratiques. C'est une première dévalorisation de notre formation ».
L'aspect financier n'est pas non plus négligé. « Il ne faut pas oublier qu'en deuxième année d'IUFM, nous sommes sous statut de professeur stagiaire et donc rétribué 1 340 euros nets comme un prof débutant. Avec la réforme, nous passerons au final cinq ans sans rémunération. On peut craindre, estime Samuel Cauvel, que les effectifs en master comprennent des profils sociaux de jeunes plutôt aisés ». Les élèves de l'IUFM de Laon ne sont pas en grève. Ils assistent aux cours et préparent leurs examens de juin. Mais ils se réunissent en assemblées générales. « C'est une sorte de pression faite pour sensibiliser l'académie », indique Pierrick Tarin le directeur des lieux.
Le personnel est majoritairement solidaire des étudiants et la concertation se construit avec les autres instituts mobilisés. « Nous avons une rencontre mercredi prochain à Amiens avec nos autres collègues, signale Vivien Brunel. Chaque jeudi, nous organiserons aussi un événement particulier comme le dernier défilé nocturne à Laon. Nous voulons informer les parents et sensibiliser les élus ».
Une présence des élèves et stagiaires vendredi à la cérémonie de pose de la première pierre du restaurant universitaire, à deux pas de l'IUFM est d'ores et déjà programmée. « À Amiens en septembre, un jardin d'enfant pour des gamins de 2 à 5 ans sera inauguré. Ce sera une maternelle mais sans enseignant ! Voilà la tendance, regrettent les étudiants. Si rien n'est fait, on va vers une privatisation de l'école »
Qui, mieux que ces futurs profs, peut s'élever contre cette inquiétante perspective ?
Yves Klein
lundi 6 avril 2009
message de soutien
Le CDESP02 réuni en AG samedi dernier, vous apporte tous ses encouragements et son soutien pour l'ensemble des actions menées.
Nous avons bien pris en note les dates de vos prochaines actions.
Nous sommes prets à vous rencontrer au côté des syndicats que vous avez sollicité.
à bientôt.
Bon courage à vous.
Les membres du Collectif de défense de l'éducation et des services publics de l'Aisne.
cdesp02@laposte.net
http://cdesp02.org/spip/
journée d'études du 31 mars 2009 de l'IUFM Midi-Pyrénées, journée de mobilisation de l'IUFM Midi-Pyrénées
dimanche 5 avril 2009
Menu Bis Repetita
Lundi 6 avril : — soir : occupation des locaux
Mardi 7 avril : — midi : AG? (confirmer)
— fin d'après-midi : péage gratuit (gare de péage de Reims, venant de paris), pour récupérer de l'argent et faire l'info avec des tracts (départ à 17 h 15 de l'iufm)
— soir : occupation des locaux
Mercredi 8 avril : — formateurs en états généraux (organisés cette fois par l'administration de l'iufm de Picardie...)
— délégations à Amiens et Beauvais pour les aider à s'organiser
Jeudi 9 avril : — soir : manif nocturne à 20 h 30 (manif funèbre pour la mort des iufm) puis occupation des locaux
Vendredi 10 avril : — présence des élus locaux pour l'inauguration de la « première pierre » du restaurant universitaire.. action médiatique
Voilà !
Nous souhaitons bien entendu avoir un maximum de personnes jeudi soir et souhaitons donc contacter les écoles pour inviter les collègues en poste à nous rejoindre.. parce que ça craint pour eux aussi. Nous essayerons de pondre un tract là-dessus pour leur transmettre.
Bonne semaine !
l'iufm de Laon en lutte
CARTE à ENVOYER !! ... en MASSE !! XX
l'IUFM centre d'Amiens est à vendre sur EBAY XXX
HEY LES GENS !! J'ai rajouté PACMAN à gauche en bas de la page !!! ... Merci qui ? Merci Tonton !!
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Conférence des directeurs d’IUFM - 3 avril 2009
Réunie en séance plénière le 2 avril 2009, la Conférence des Directeurs d’IUFM constate que les dispositions transitoires annoncées à l’été 2008 par les ministres pour l’année 2008-2009 ne pourront pas être tenues.
Elles prévoyaient des équivalences permettant aux étudiants des IUFM une inscription en deuxième année des masters préparant aux métiers de l’enseignement. Or, presque partout en France, ces masters n’existeront pas à la rentrée 2009.
Quelles qu’en soient les raisons et les responsabilités, cela apparaît pour les étudiants comme une rupture du contrat de confiance qui préjuge fort mal de l’accueil qu’ils feront aux mesures transitoires proposées pour l’année suivante, 2009-2010.
Des étudiants lésés
Dans ces mesures transitoires 2009-2010, annoncées le 31 mars 2009, la confusion subsiste entre les conditions d’inscription aux concours de recrutement et les dispositifs de formation préparant à ces concours. L’obligation est faite aux étudiants de s’inscrire en première ou deuxième année de master. Mais aujourd’hui la quasi-totalité des masters n’ont pas été conçus pour préparer aux concours et les préparations aux concours, organisées conjointement par les IUFM et les autres composantes des universités, ne sont pas des masters. La décision ministérielle (« l’inscription en [année de préparation] IUFM vaut inscription en M1 ») est une demi-mesure qui ne résoudra pas le problème des étudiants non lauréats des concours.
Les étudiants sont contraints au dilemme : ou bien ils s’inscrivent en master et ils ont peu de chances de réussite aux concours, ou bien ils s’inscrivent en préparation de concours et ne pourront pas valider leur année de master -validation nécessaire pour être définitivement recrutés.
Une dévalorisation des masters existants
De plus, ces dispositions dévaluent les masters existants. Les programmes de ces masters et ceux des concours sont presque toujours différents. Peu d’étudiants auront le niveau et les capacités de travail suffisants pour mener de front, avec succès, les deux entreprises.
Ainsi, il n’est pas souhaitable que les enseignants responsables des masters soient, eux aussi, contraints au dilemme ou bien de rabattre leur niveau d’exigence pour ne pas pénaliser les lauréats des concours, ou bien d’empêcher certains lauréats d’être recrutés.
Un acharnement qui nuit à tous
La Conférence des Directeurs d’IUFM constate que toutes les mesures annoncées depuis juin 2008 - souvent changeantes mais toujours éminemment compliquées - ont, entre autres, pour objectif, largement médiatisé, de mettre à mort les IUFM.
Cet acharnement obsessionnel ne nuit pas seulement aux IUFM. Aujourd’hui, ce pouvoir de nuisance retombe sur les étudiants et sur toute la communauté universitaire.
Quelle autre solution que les IUFM ?
La Conférence des Directeurs d’IUFM prend acte du fait que parmi les rares universités qui avaient proposé des maquettes de masters visant les métiers de l’enseignement deux ont, à ce jour, décidé de les retirer. C’est pourquoi, sauf à supprimer purement et simplement tout recrutement et toute formation des enseignants pendant l’année 2009-2010, il n’y aura pas d’autre solution que de la confier aux IUFM.
La CDIUFM partage, avec les nombreuses organisations syndicales et associations de spécialistes de l’enseignement supérieur, la conviction que la seule mesure transitoire valide pour l’année à venir est la reconduction en l’état des dispositifs de formation et de recrutement existants.
Vers l’organisation d’États généraux
Cependant la CDIUFM réaffirme son attachement à la mastérisation de la formation initiale des enseignants.
Elle appelle de ses voeux un processus de relance de la réflexion sur cette question et invite tous les acteurs de ce dossier à rejoindre son initiative d’États Généraux de la formation des enseignants.
Conférence des directeurs d’IUFM - 3 avril 2009
samedi 4 avril 2009
MESSAGE DE BEAUVAIS !!!!!!!
juste respect pour ce que vous faites à Laon... Je voulais te, vous tenir au courant qu'à Beauvais enfin, il y a eu une réunion hier... Il a été décidé que mardi l'ensemble des pe et formateurs vont être mis au courant de la situation et on décidera à cette occasion si on rejoint votre mouvement. Mais malheureusement à Beauvais nous n'avons pas bcp de courageux ou de personnes qui se sentent impliqué.
Toujours est-il que certains PE, les formateurs et notre directrice sont avec vous et veulent enfin faire quelque chose.
POUR LA SEMAINE DU 06 AVRIL au 10 AVRIL voilà le MENU
La semaine dernière :
Lundi 30 mars: — soir : occupation des locaux
Mardi 31 mars : — midi : sitting devant le CDEN à 12 h (environ 100 personnes, article dans l'union et le courrier picard)
— après-midi : tutorat dans l'iufm pour les PE1 (y ont participé des formateurs des des PE2)
AG à 18 h
— soir : occupation des locaux
Mercredi 1er avril : — matin : états généraux de l'iufm (travail en atelier, usager, formateurs, puis mise en commun). En est sorti l'idée de faire des cartes pétitions à remonter dans des sacs au président de l'université de Picardie, sur la question de la formation, de l'alternance et des compétences de l'iufm pour faire cette formation (des cates similaires sont faites à Amiens). Les modalités de dépôt de ces cartes ne sont pas encore étudiées.
— soir : occupation des locaux
Jeudi 2 avril : — soir : manif nocturne pour nous faire entendre (un peu moins de 100 personnes), objectif atteint, du bruit et de la convivialité. puis occupation des locaux
Vendredi 3 avril : — journée : manif téléphonique (saturer le standard de l'IA et sa boite mail) (peu suivi)
— AG à 12 h 45
Programme de la semaine prochaine :
Lundi 6 avril : — soir : occupation des locaux
Mardi 7 avril : — midi : AG? (confirmer)
— fin d'après-midi : péage gratuit (gare de péage de Reims, venant de paris), pour récupérer de l'argent et faire l'info avec des tracts (départ à 17 h 15 de l'iufm)
— soir : occupation des locaux
Mercredi 8 avril : — formateurs en états généraux (organisés cette fois par l'administration de l'iufm de Picardie...)
— délégations à Amiens et Beauvais pour les aider à s'organiser
Jeudi 9 avril : — soir : manif nocturne à 20 h 30 (manif funèbre pour la mort des iufm) puis occupation des locaux
Vendredi 10 avril : — présence des élus locaux pour l'inauguration de la « première pierre » du restaurant universitaire.. action médiatique
Voilà !
Nous souhaitons bien entendu avoir un maximum de personnes jeudi soir et souhaitons donc contacter les écoles pour inviter les collègues en poste à nous rejoindre.. parce que ça craint pour eux aussi. Nous essayerons de pondre un tract là-dessus pour leur transmettre.
Bonne semaine !
l'iufm de Laon en lutte
vendredi 3 avril 2009
DANS LIBERATION.FR
La Conférence des directeurs d’Institut universitaire de formation des maîtres (IUFM) vient de publier un communiqué expliquant la situation et se terminant par un appel solennel au gouvernement : le retrait complet du projet pour l’an prochain et des Etats Généraux destiné à définir le contenu d’une masterisation réussie de la formation des enseignants. Voici ce texte :
Mastérisation : réussir la sortie de crise
Des promesses non tenables
Réunie en séance plénière le 2 avril 2009, la Conférence des Directeurs d’IUFM constate que les dispositions transitoires annoncées à l’été 2008 par les ministres pour l’année 2008-2009 ne pourront pas être tenues.
Elles prévoyaient des équivalences permettant aux étudiants des IUFM une inscription en deuxième année des masters préparant aux métiers de l’enseignement. Or, presque partout en France, ces masters n’existeront pas à la rentrée 2009.
Quelles qu’en soient les raisons et les responsabilités, cela apparaît pour les étudiants comme une rupture du contrat de confiance qui préjuge fort mal de l’accueil qu’ils feront aux mesures transitoires proposées pour l’année suivante, 2009-2010.
Des étudiants lésés
Dans ces mesures transitoires 2009-2010, annoncées le 31 mars 2009, la confusion subsiste entre les conditions d’inscription aux concours de recrutement et les dispositifs de formation préparant à ces concours. L’obligation est faite aux étudiants de s’inscrire en première ou deuxième année de master. Mais aujourd’hui la quasi-totalité des masters n’ont pas été conçus pour préparer aux concours et les préparations aux concours, organisées conjointement par les IUFM et les autres composantes des universités, ne sont pas des masters.
La décision ministérielle («l’inscription en [année de préparation] IUFM vaut inscription en M1») est une demi-mesure qui ne résoudra pas le problème des étudiants non lauréats des concours. Les étudiants sont contraints au dilemme : ou bien ils s’inscrivent en master et ils ont peu de chances de réussite aux concours, ou bien ils s’inscrivent en préparation de concours et ne pourront pas valider leur année de master – validation nécessaire pour être définitivement recrutés.
Une dévalorisation des masters existants
De plus, ces dispositions dévaluent les masters existants. Les programmes de ces masters et ceux des concours sont presque toujours différents. Peu d’étudiants auront le niveau et les capacités de travail suffisants pour mener de front, avec succès, les deux entreprises. Ainsi, il n’est pas souhaitable que les enseignants responsables des masters soient, eux aussi, contraints au dilemme ou bien de rabattre leur niveau d’exigence pour ne pas pénaliser les lauréats des concours, ou bien d’empêcher certains lauréats d’être recrutés.
Un acharnement qui nuit à tous
La Conférence des Directeurs d’IUFM constate que toutes les mesures annoncées depuis juin 2008 - souvent changeantes mais toujours éminemment compliquées – ont, entre autres, pour objectif, largement médiatisé, de mettre à mort les IUFM. Cet acharnement obsessionnel ne nuit pas seulement aux IUFM. Aujourd’hui, ce pouvoir de nuisance retombe sur les étudiants et sur toute la communauté universitaire.
Quelle autre solution que les IUFM ?
La Conférence des Directeurs d’IUFM prend acte du fait que parmi les rares universités qui avaient proposé des maquettes de masters visant les métiers de l’enseignement deux ont, à ce jour, décidé de les retirer. C’est pourquoi, sauf à supprimer purement et simplement tout recrutement et toute formation des enseignants pendant l’année 2009-2010, il n’y aura pas d’autre solution que de la confier aux IUFM.
La CDIUFM partage, avec les nombreuses organisations syndicales et associations de spécialistes de l’enseignement supérieur, la conviction que la seule mesure transitoire valide pour l’année à venir est la reconduction en l’état des dispositifs de formation et de recrutement existants.
Vers l’organisation d’Etats généraux
Cependant la CDIUFM réaffirme son attachement à la mastérisation de la formation initiale des enseignants.
Elle appelle de ses voeux un processus de relance de la réflexion sur cette question et invite tous les acteurs de ce dossier à rejoindre son initiative d’Etats Généraux de la formation des enseignants.